Animal'Hom
Aide aux personnes ayant des troubles psychiques.
L’Association
Association d’aide aux personnes présentant des troubles psychiques
L’association a été créée en 2014 à l’initiative de soignants. En effet il y avait à l’origine, un psychiatre-praticien hospitalier, une cadre supérieure de santé et une infirmière psychiatrique. Elle a pour objet d’organiser toute forme d’activités auprès de personnes présentant des troubles psychiques. Ce sont des usagers de la psychiatrie qui nécessitent une relation d’aide à l’insertion dans la cité, de soutien dans leur parcours de soins ou encore d’apport éducatif.
EMA
En 2015, les activités de l’association étaient essentiellement centrées sur des séances de médiation par l’animal. Cette dernière est destinée aux personnes atteintes de troubles psychiques sévères et qui sont prises en charge par les secteurs de psychiatrie de l’EPSAN. Elles peuvent être en hospitalisation ou en ambulatoire (pédo-psychiatrie, psychiatrie adulte, géronto-psychiatrie, FAM, Mas, etc…).
DARIC
Par la suite, en 2016, s’est ajouté le Dispositif d’Accompagnement au Rétablissement et à l’Insertion dans la Cité (DARIC). Celui-ci est destiné à des personnes présentant également des troubles psychiques et qui sont en demande d’un soutien pour la réalisation de leur projet de vie personnel. Ce projet, encadré par des usagers rétablis, est conçu comme une co-construction entre l’équipe et les bénéficiaires.
BIRD
Enfin, en 2017 un troisième axe d’activités est né : BIRD. L’équipe est constituée des personnes présentant des troubles psychiques, issus du DARIC, salariés à temps partiel encadrés par un bénévole. BIRD réalise des interventions au domicile de personnes en situation de handicap psychique. Il s’agit par exemple de déménagement, emménagement, désencombrements, réparations, installations…et tout type de travaux.
Handicap psychique :
Sont reconnues en situation de handicap psychique les personnes atteintes de troubles psychiatriques, souvent chroniques, justifiant la reconnaissance d’un handicap. Toutes les activités de l’association sont réalisées au profit de personnes en situation de handicap psychique, qu’elles soient hospitalisées, prises en charge en extrahospitalier (hôpital de jour) ou en ambulatoire.
Autonomie :
Elle se définie comme la capacité à répondre à ses propres besoins, prendre et assumer ses décisions, tout en tenant compte de son entourage et son environnement. Toutes nos activités veillent à accompagner la personne dans l’expression et la réalisation de ses choix et projets, de soutenir et d’augmenter ses capacités en améliorant l’estime qu’elle a d’elle-même, tout en respectant la dynamique et les autres membres du groupe.
Qualité de vie :
Selon l’OMS, elle correspond à la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquelles il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. Cette définition englobe à la fois l’état somatique, l’autonomie physique, l’état psychologique, le fonctionnement psychologique, le bien-être, les interactions sociales, les activités professionnelles et les ressources économiques. Elle concerne donc un individu dans sa globalité, tel que nous l’accompagnons.
Insertion socio-professionnelle :
L’accompagnement à la réalisation d’un projet personnel à fin d’intégration dans la communauté, au même titre que tout citoyen, est le principe même du DARIC. Après la maladie, l’inactivité et la passivité parfois depuis des années, nous proposons des ateliers de remobilisation et des ateliers de développement personnel. Des actions sont en place en faveur de la déstigmatisation et de l’ouverture aux activités de loisirs et culturelles.
Rétablissement :
Selon Patricia Deegan :
« Le rétablissement, c’est une attitude, une façon d’aborder la journée et les difficultés qu’on y rencontre. Cela signifie que je sais que j’ai certaines limitations et qu’il y a des choses que je ne peux pas faire. Mais plutôt que de laisser ces limitations être une occasion de désespoir, une raison de laisser tomber, j’ai appris qu’en sachant ce que je ne peux pas faire, je m’ouvre aussi aux possibilités liées à toutes les choses que je peux faire.».
Le rétablissement est donc avant tout la reconnaissance de la position et des choix de la personne concernée par la maladie.
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